Société

Tunisie – La Mairie de Sidi Bousaïd pourrit la vie à ses citoyens avec ses zones bleues à l’infini

Tunisie – La Mairie de Sidi Bousaïd pourrit la vie à ses citoyens avec ses zones bleues à l’infini

Les citoyens de Sidi Bousaïd commencent a en avoir marre de leur municipalité qui n’a rien trouvé de mieux que de les pomper à l’os, pour leur soutirer un maximum d’argent.

Avec la nouvelle mode de racket opérée par plusieurs municipalités, et qui consiste en la transformation de tous les trottoirs et toutes les places de parking dont elles disposent, en zone bleues, la municipalité semble, selon les témoignages de ses citoyens, avoir battu tous les records.

Il devient, en effet, difficile de vivre à Sidi Bousaïd, jadis havre de tranquillité et de sérénité. Les riverains ne trouvent plus où garer leurs voitures, tellement la municipalité a abusé d’installation de zones bleues. Il n’y a, pratiquement, plus une place de parking privé, même pour les riverains. Plus encore ! Les prix appliqués par la société qui gère les parcmètres sont excessivement élevés et dépassent de très loin les moyennes opérées dans les autres villes.

A la longue, c’est la ville, elle-même, qui va en pâtir, ainsi que ses commerces et ses agences de tous types. Car ce que la municipalité ne veut pas comprendre, c’est qu’à Sidi Bousaïd, on ne vient pas, uniquement, pour déguster un thé aux pignons.  Un grand nombre de citoyens y viennent pour aller à leur agence bancaire, ou un commerce, voire, même, pour déposer ou rechercher leurs enfants à l’école. Du coup, plusieurs citoyens, et devant les exactions de la municipalité, ont choisi de changer d’agence, ou de muter, carrément, leurs enfants dans des villes où on peut aller chercher ses enfants à l’école sans avoir la surprise de trouver un sabot à leur voiture.

Et pur couronner le tout, il y a l’excès de zèle opéré par les agents de la société qui gère ce système à Sidi Bousaïd, qui affole les usagers. En effet, à Sidi Bousaïd, il est archi connu que les agents ne vous laissent pas le temps d’aller chercher votre ticket au parcmètre, et vous pénalisent dès que vous avez le dos tourné. Ils en sont, même, arrivés à opérer des doubles pénalités, en commençant pas mettre un sabot à la voiture, pour appeler la voiture de la fourrière l’emporter quelques minutes plus tard. Et après, le citoyen devra payer les deux amendes.

Et, dans tout çà, la municipalité garde un silence complice et répond aux réclamations en assurant qu’elle n’a rien à voir avec la société qui gère les parcmètres et les zones bleues.

Si on est d’accord qu’une commune comme Sidi Bousaïd, démunie d’usines et d’autres unités de production qui génèrent des taxes importantes, doit exploiter ses ressources comme elle peut, il ne faudrait, tout de même, pas abuser et il faudrait, surtout, avoir un certain sens de compréhension, notamment, à l’égard des parents d’élèves qui ramènent ou recherchent leurs enfants à l’école. Le Monsieur de la société devrait comprendre qu’il devrait, au moins, laisser ces citoyens se garer pendant une dizaine de minutes pour chercher leurs enfants. Car il est, tout de même, inconcevable de devoir payer une demi-heure de parking le matin, à un dinar, et une autre demi-heure l’après midi. Ce qui va faire grimper la note à une cinquantaine de dinars par mois !

S’il est vrai que 50 DT par mois à multiplier par les centaines de voitures de parents, c’est alléchant… Mais il y a des limites à tout !

 

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