La commission de la jeunesse, des affaires culturelles et de l’éducation à l’ARP a rendu son rapport relatif au projet de loi sur l’organisation du travail des aides ménagères.
Le président de la commission a expliqué, dans une déclaration accordée à une chaîne de radio privée, que ce projet de loi est considéré comme un acquis majeur pour organiser les droits des aides ménagères en fixant leurs obligations et celles de leurs employeurs, ainsi que les conditions d’embauche.
On y retrouve également les mécanismes de contrôle et d’inspection et les sanctions prévues en cas de violation de ces dispositions, a-t-il ajouté.
D’après ce projet, les aides ménagères reçoivent un salaire supérieur ou égal au SMIG. Elles bénéficient de la couverture sociale, d’un jour de congé hebdomadaire et d’un régime de 48 heures de travail, (jusqu’à 60 heures, en comptabilisant les heures supplémentaires), d’après le député.
Le président de la commission a ajouté qu’une fois cette loi votée, les employeurs qui engagent des mineures comme aides ménagères courent le risque d’être lourdement sanctionnés.
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