Le Conseil de l’Autorité nationale des avocats de Tunisie a condamné, dans un communiqué à l’occasion de la Fête de l’Indépendance, ce qu’il a qualifié de « mauvaise gestion de l’appareil judiciaire », estimant qu’il était « submergé par l’improvisation face au climat généralisé de peur et d’intimidation» et la fréquence des notes de service en violation flagrante de la loi et des garanties fondamentales, selon le texte du communiqué.
Le Conseil a affirmé que l’indépendance du pouvoir judiciaire est le pilier de la réforme en complétant l’installation de la Cour Constitutionnelle et du Conseil Supérieur de la Magistrature, mettant en garde contre les graves répercussions directes de l’ingérence du pouvoir exécutif dans le système judiciaire. .
Le Conseil a tenu les autorités pour responsables de fournir toutes les capacités nécessaires pour garantir le droit des citoyens à un système judiciaire indépendant, moderne et efficace, et les a également tenus pleinement responsables du laxisme dans la consolidation des tribunaux que les décrets gouvernementaux ont été émis il y a plusieurs années pour créer, la Cour d’Appel de Mahdia et le Tribunal de Première Instance de Djerba, afin de consacrer le principe du respect par l’Etat de ses obligations envers ses citoyens.
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