Les services du ministère de la santé n’ont négligé aucune piste pour brouiller les cartes, et faire perdre aux observateurs le fil de l’évolution catastrophique de la situation épidémiologique.
Même les chiffres des décès sont probablement traficotés. Ils ont, dernièrement, eu l’idée de le diviser en deux, histoire de brouiller les gens. Assurant que plus de la moitié des décès ont eu lieu les jours précédant le jour de l’annonce. Or, cela ne change rien à la donne, ni au total. Puisque ces décès, même s’ils se ont eu lieu des semaines auparavant, doivent être ajoutés au décompte total, puisque non pris en compte auparavant.
Mais la trouvaille la pus drôle, et la plus puérile, qui ferait, à la limite, sourire, se ce n’était le drame qui se dessine, c’est celle trouvée aujourd’hui par les lumières, les super intelligents du ministère de la santé.
Ils ont, en effet, décidé de mettre en exergue le chiffre des guérisons quotidiennes du covid. Comme si ce chiffre était leur œuvre ou exploit. On dirait qu’ils veulent s’approprier le mérite du travail de mère nature. Mais ils ont oublié que, depuis le début de l’alerte, ils ont informé les gens que la grande majorité des malades guérissent sans aucun problème.
Donc le cirque orchestré depuis Bab Saâdoun, et proposé dans la plupart des directions régionales de la santé, qui a consisté en la diffusion du nombre de cas guéris, n’a aucun sens, et ne saurait refléter le travail des services de santé.
C’est comme si, pour évaluer la gravité des accidents de la route, on s’amusait à calculer le nombre de tous ceux qui sont rentrés chez eux sains et saufs, et n’ont pas eu d’accident.
N’importe quoi ! Vivement la suite, car ces éminents scientifiques nous ont habitué à des nouveautés où ils se surpassent en « ingéniosité » chaque fois !
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