La présidence de la République a publié, ce vendredi, un communiqué sur sa page officielle, annonçant la décision du président de la République de charger l’armée de superviser l’opération de vaccination des citoyens, à travers la République.
Ce communiqué, quoiqu’il n’ait rien de nouveau, puisque l’armée a commencé à opérer dans le secteur de la vaccination, depuis quelques jours, notamment dans la région de Tataouine, a semé la panique chez les autres parties, opposées à Kaïs Saïed. Ils sont, immédiatement, montés au créneau pour critiquer cette décision.
Il faut croire que certains ont une phobie de l’armée nationale qui demeure pour eux, jusqu’à présent, et malgré tous leurs efforts pour l’infiltrer, non garantie. Et le fait d’avoir chargé l’armée de descendre à la rue, même si c’est pour aider à vacciner la population, laisse poindre dans certains esprits, la peur d’une éventuelle prise de pouvoir par les militaires.
Et cette histoire n’est pas sans réveiller de pénibles souvenirs chez certains de nos politiques qui ont une peur bleue de connaitre le sort qu’a réservé l’armée égyptienne pour leurs frères des rives du Nil.
Le communiqué a, tellement, affolé ces gens qu’ils ne se sont pas rendu compte que l’explication essentielle de ce communiqué était de s’approprier le mérite de l’achat des trois millions de doses de vaccin Johnson & Johnson, et l’arrivée de l’aide qatarie qui consiste en un hôpital de campagne d’une capacité de 200 lits. Car c’est ce qui a été explicitement annoncé dans le communiqué, puisqu’il y est question d’une aide envoyée « de façon spontanée » par les autorités qataries, dans un démenti des allégations des islamistes qui n’ont pas cessé de répéter que ce don a été l’œuvre du Cheikh Ghannouchi.
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