Pour le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, le dossier ou plutôt l’impasse du remaniement ministériel et le blocage qui s’en est suivi fait, désormais, partie de l’histoire.
Une histoire pénible à se remémorer, mais une riche en enseignements. Une histoire qui aura, peut-être eu le mérite d’ouvrir les yeux sur la gravité de la situation en rapport avec le l’aléa de fonctionner dans l’inachevé. Le fait que la pays ne dispose, toujours pas de Cour constitutionnelle n’est pas aussi anodin que certains le pensent. En se permettant de remettre à plus tard cette échéance, tout le monde a vu à quelle point elle était pourtant vitale pour la pérennité du changement démocratique amorcé dans le pays.
Pour Mechichi, cette «anecdote» fait, désormais, partie de l’histoire et elle aura mis l’accent sur la nécessité et l’urgence, de la mise en place de la Cour constitutionnelle. C’est pour cette raison qu’il a demandé à ses soutiens de veiller, au plus vite à corriger cette aberration, pour éviter de tomber dans le même piège. Dans le souci de parer au plus urgent, sachant que ce n’est pas çà qui manque, Mechichi a tourné la page et est reparti en croisade dans sa course contre la montre.
C’est ainsi que, depuis quelques jours, on le retrouve sur tous les fronts ouvrant des dossiers, faisant des constats, cherchant des solutions… En attendant les prochaines embrouilles!
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