Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail chargé des médias, Sami Tahri, a expliqué les raisons de la décision de tenir un rassemblement des travailleurs le samedi 2 mars 2024 à la Kasbah
Il s’agit « du blocage des négociations, du dialogue social et de l’accumulation de dossiers dont une partie est inscrite dans des accords, dont l’accord du 6 février 2021, l’accord du 15 septembre 2022 et les accords sectoriels liés au régime général des services publics, l’emploi et le système général des offices et des établissements publics ». Le mouvement vient également dans le cadre de la défense du droit syndical et des droits des travailleurs, ainsi que « L’annulation des circulaires n° 20 et 21 qui a été reportée, et la modification de la garantie de salaire minimum qui est bloqué depuis plus de deux ans.
Tahri a ajouté que « le prochain rassemblement du 2 mars s’inscrit dans le cadre des pressions visant à ouvrir la porte à la négociation et au retour du dialogue social afin de mettre en œuvre et faire respecter les accords conclus et défendre le droit syndical, car de nombreux syndicalistes sont visés par l’expulsion, la suspension du travail et les accusations fallacieuses et l’emprisonnement.
Il a poursuivi : « La personne qui croit que le syndicat a peur se trompe, et au cours de la dernière période, nous avons donné au gouvernement l’opportunité d’entamer un dialogue, et c’est la politique du syndicat qui fait prévaloir le dialogue pour avancer. »
Il a ajouté : « Toutes les tentatives visant à jeter le doute sur le syndicat échoueront, et même les syndicalistes qui sont poursuivis en justice, le sont pour des affaires justes, qui incluent la défense des droits de leurs supérieurs et des droits syndicaux, et non pour une affaire de vol, ou des affaires civiles.
Il a souligné : “Nous n’avons pas peur d’une quelconque suite, mais nous avons plutôt peur pour notre pays car il n’a pas besoin de plus de tension. L’État, le gouvernement et l’autorité en place poussent vers un affrontement parce qu’ils cherchent à éliminer toute force réellement organisée sous prétexte que ces corps intermédiaires sont parasites et doivent être éliminés.
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