Adnan Limam, l’avocat près de la cour de cassation, a annoncé aujourd’hui mardi, le dépôt d’une plainte auprès de la justice tunisienne contre le procureur général de la Cour pénale internationale, Karim Khan, qui « n’a rien fait concernant les crimes de génocide » qui se produisent dans la bande de Gaza.
Limam a ajouté, lors d’une conférence de presse tenue au siège du SNJT, que cette plainte est basée sur le chapitre 15 de l’accord de Rome, qui autorise le ministère public à la CPI à ouvrir des recherches sur les dossiers de génocide.
L’avocat Adnan Limam a déposé cette plainte au nom de l’Association des droits de l’enfant, de la militante civile Aida Bin Chaaban, de la journaliste Moufida Abbasi et de la Société Hanoun pour les études stratégiques.
Il a indiqué que la plainte a été déposée auprès de la justice tunisienne pour découvrir les crimes qui ont touché les enfants et les femmes et qui ont coûté la vie à des dizaines de milliers de martyrs, car l’entrée des médicaments a été empêchée alors que le procureur de la Cour pénale internationale était témoin de tout cela et se contentait de déclarations orphelines dans les médias.
Il a souligné que la Cour pénale internationale avait agi dans d’autres affaires moins criminelles que la réalité du génocide dans la bande de Gaza, comme celle de l’Ukraine. Il a appelé la justice tunisienne à ouvrir une enquête dans les plus brefs délais, afin de faire pression sur la Cour pénale internationale, qui reste silencieuse face aux crimes humanitaires les plus odieux du XXIe siècle.
La conférence de presse s’est déroulée en présence du président du Syndicat des journalistes, Ziad Dabbar, de l’ambassadeur de Palestine en Tunisie, Hayel Al-Fahoum, et du président de l’Association tunisienne des droits de l’enfant, Moez Al-Sherif.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires