Ce que, apparemment, les syndicalistes ignorent, ou ce dont ils se délectent, c’est qu’il y a, à ce jour, jusqu’à 400 mille élèves qui n’ont pas fait leur rentrée, ou qui ne suivent que partiellement leurs cours.
Une grève d’entrée dans l’année scolaire qui s’inscrit dans le sempiternel duel entre le ministre de l’éducation et le syndicat des enseignants. On ne sait pas si les syndicalistes en ont après le ministre, ou s’ils ont d’autres desseins inavoués. Ils sont, en effet, en train de faire envenimer une situation sociale, déjà, par trop tendue. Ils sont en train de présenter des revendications qui sonnent faux au regard de la situation économique et sociale du pays. Ils en sont arrivés au point de déclencher une grogne sociale dont on n’avait, vraiment pas besoin. C’est à se demander s’ils ne seraient pas en train de vouloir se mettre sur le dos tout le monde. Car, quel que soit leur combat, qu’il soit contre le ministre ou qu’il soit l’interprétation d’une lutte intestine des couloirs de la place Mohamed Ali, c’est, au final, l’élève ainsi que ses parents qui sont en train de payer les pots cassés.
Les parents, surtout ceux qui ont des enfants en sixième ou en neuvième année de base, c’est-à-dire qui ont des examens nationaux à passer en fin d’année, commencent à s’agiter, et cela risque de faire mal.
Toutes las parties de ce conflit ont, de ce fait, tout intérêt, à abréger ce blocage. Il y va de l’intérêt de tout le monde. Et il est, réellement, inutile de verser de l’huile sur le feu qui couve, en ce moment,, dans la société et les familles tunisiennes.
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