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Tunisie – Une nouvelle aberration de la part Abdellatif Makki : 10% ce n’est pas 80%, ni la moitié ni le quart de 80%

Tunisie – Une nouvelle aberration de la part Abdellatif Makki : 10% ce n’est pas 80%, ni la moitié ni le quart de 80%

Le professeur Jérôme Salomon, directeur général de la santé en France, a annoncé, ce soir que le taux de mortalité chez les malades covid+ en réanimation est de l’ordre de 10%. Ce qui semble correct par rapport aux taux de mortalité enregistré dans la population générale des malades.

Ce qui n’est, par contre, pas normal, c’est le chiffre de 80% avancé par notre ministre de la Santé, Abdellatif Mekki, pour parler de la mortalité en soins intensifs. Un chiffre qu’il a avancé il y a quelques jours et qui a laissé tout le monde sans voix. Pourtant, personne de la communauté médicale en Tunisie, n’est venu rectifier ce chiffre. Ce qui laisse supposer qu’il est correct. Et puis, de toutes les façons, le ministre de la Santé doit bien savoir ce qu’il dit !

Donc, on s’est, petit à petit, fait à l’idée de ce chiffre et au fait que cette maladie est particulièrement meurtrière, contre laquelle il n’y a pas grand-chose à tenter.

Avec le chiffre de 10% avancé par le directeur général de la santé français, on ne pouvait que remarquer l’écart inexplicable entre les deux données. Sachant qu’il n’y aucune raison pour que les médecins et hôpitaux français soient huit fois plus efficaces que les nôtre. Donc, il doit bien avoir une explication à çà.

La seule explication c’est que le chiffre des français est faux. Ce qui semble assez peu probable. Soit c’est le chiffre avancé par Abdellatif Mekki qui est erroné. Dans ce cas de figure, il y a aussi deux explications possibles : Soit qu’il s’est trompé de chiffre, ou que ses conseillers se sont trompés. Soit que son chiffre est juste. Dans ce cas, il va falloir tout revoir de fond en comble. A commencer par l’évaluation sérieuse du protocole de prise en charge des malades hospitalisés en soins intensifs.

Il est très peu probable, voire même impossible, que nos médecins soient aussi incompétents. Ce qui laisse une seule possibilité, qui est celle du chiffre erroné. Ce qui implique qu’il va falloir revoir le système de recueil des données concernant l’épidémie. Car avec de fausses évaluations, il n’y a aucun espoir de pouvoir s’en sortir.

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