Le président du syndicat des pharmaciens, Naoufel Amira, a déclaré, dans un entretien accordé à TunisieNumerique, que les professionnels avaient attiré, depuis des mois, l’attention sur la situation critique des stocks de certains médicaments. Il a ajouté que la situation ne s’est pas améliorée, mais elle a, carrément empiré. La situation est inconfortable pour tout le monde, notamment la pharmacie centrale qui n’arrive plus à se faire payer son dû de la part des hôpitaux, des caisses etc… Des impayés dépassant le million de DT.
De même, a-t-il ajouté, la PCT n’arrive plus à honorer ses commandes auprès de ses fournisseurs. Ce qui a impacté la relation de confiance avec eux.
Le résultat, un manque qui frappe pas moins de 250 médicaments, que le malade n’arrive pas à se procurer, et parfois, même, la solution du produit générique est indisponible. Ces médicaments concernent toutes les classes, y compris, les médicaments pour maladies chroniques.
L’Etat, a ajouté Amira, est dans l’obligation de soutenir la PCT et l’aider à fournir les médicaments à tout le monde, puisqu’il lui octroie le monopole exclusif de ce commerce.
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