Le président de la République, Kaïs Saïed a présidé, ce lundi, une réunion du conseil supérieur de la sûreté nationale. Il a annoncé en ouverture de la réunion, qu’il sera question de plusieurs sujets portant atteinte à la sûreté nationale, dont, la lutte contre les trafiquants des humains et autres passeurs. Il a assuré que nous sommes fiers d’être africains, mais à condition que çà soit dans le cadre de la loi tunisienne.
Saïed a, par ailleurs, abordé le sujet de la sécurité routière, assurant que le nombre trop élevé d’accidents et de victime n’est pas seulement, dû à l’état des routes, mais à une culture particulière de l’usager de la route tunisien, qui considère la voie publique comme étant le symbole de l’autorité de l’Etat et qu’il fait bon de transgresser ses lois.
Le troisième sujet abordé par Saïed a été la nécessité d’assumer la responsabilité par tus les responsables, dans le cadre de leurs compétences et spécialités. Il a fait remarquer qu’à maintes reprises il a fallu que la présidence intervienne pour demander à un responsable local ou régional, d’intervenir dans tel ou tel sujet, alors qu’il devrait prendre l’initiative de le faire de par ses responsabilités.
Saïed a, par al suite, abordé le sujet de la liberté de presse, il a assuré que cette liberté est inconditionnelle, ainsi que la liberté de penser et de s’exprimer, bien que, a-t-il fait remarquer, bien souvent, la liberté de penser n’y est pas. Il a ajouté que la liberté d’expression n’est pas le mensonge, les intox, la diffamation ou l’atteinte aux personnes et à leur dignité, ni des menaces de mort. Saïed a assuré qu’il est primordial que les chaines de TV nationale soient nationales et s’engagent dans le processus de libération de la Nation. Il a assuré que malgré toutes les tentatives, les médias n’arriveront jamais à déstabiliser l’opinion publique.
Le cinquième sujet abordé par Saïed lors de cette réunion a été celui de la ville médicale de Kairouan. Il a assuré que ce projet verra le jour, malgré tout, et que ce soit clair une fois pour toutes. Il a ajouté qu’une fois, des parties tunisiennes sont intervenues auprès de capitales étrangères pour refuser le financement de ce projet. Saïed a lancé une bonne nouvelle, celle de l’imminence de la signature de protocoles de financement, assurant que ce projet devra voir le jour, car le droit à la santé est le droit de tous les citoyens.
Le dernier sujet a été celui de la loi de finance du pays, et Saïed a assuré qu’il n’est pas prêt de renoncer à une once de notre souveraineté, et que nous devrons, de ce fait, compter sur nos propres moyens pour financer le budget de l’Etat.
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