Le président de la République, Kaïs Saïed a mis, cet après-midi, lors de sa réunion avec la cheffe du gouvernement et la ministre des finances, le doigt sur l’abcès.
Il a abordé le vrai problème N°1 de la Tunisie, à savoir les saboteurs et autres empêcheurs de tourner en rond qui infestent l’administration. Saïed a fait remarquer que malgré la décision et la volonté politique, malgré la nomination de premiers responsables patriotiques, l’exécution des directives ne suit pas, et le pays sombre de plus en plus dans l’anarchie. Il a assuré qu’il est plus que temps pour mettre un terme aux agissements de ces éléments dans l’administration, qui sont à la solde des cartels et des lobbies mafieux.
Saïed a pris pour exemple de ce qu’il avance, celui, criant, de l’appareil du contrôle économique. Il s’est demandé où sont passés les contrôleurs économiques qui laissent les citoyens souffrir des hausses illégitimes des prix, et des commerçants qui défient tout le monde, dans une impunité totale.
Saïed a demandé à la cheffe du gouvernement de prendre des dispositions immédiates et efficaces, pour écarter ces éléments de l’administration. Il lui a fait remarquer qu’il n’a que trop répété ces consignes concernant les éléments de l’administration qui travaillent à la solde des ennemis du peuple.
Il a demandé la mise en place, dans chaque département, de commissions pour réviser et vérifier tous les recrutements qui ont été faits sur la base de l’allégeance aux parties politiques, durant la dernière décennie, qui comportent, même, des porteurs de faux diplômes.
Avec ces décisions, Saïed fait le premier pas dans le long processus de la guérison du pays et de son administration. Le suivant pas étant de revenir vers les vrais fonctionnaires patriotes et compétents qui ont été écartés de leurs postes, sous prétexte qu’ils ont travaillé pour le régime de Ben Ali, alors qu’en réalité, ils ont usé leur vie pour le bien de l’Etat tunisien et de ses citoyens !
C’est à partir de cette « désinfestation » de l’administration, que tout pourra reprendre normalement, et que la machine de l’Etat pourra se remettre à tourner, dans le sens de l’application des programmes qui visent à soutenir le citoyen et à repêcher l’Etat !
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