La grève du personnel de l’Agence technique des transports terrestres (ATTT), qui a débuté le 8 avril, se poursuit ce mercredi 28 avril 2021, malgré le recours de la direction au mécanisme de la réquisition étant donné que les services des citoyens continuent à être perturbés et la paralysie du secteur de l’auto-école
Dans une déclaration à Tunisienumérique, mercredi 28 avril 2021, Mahmoud Turki, président de l’Association tunisienne pour la sécurité routière et propriétaire d’une auto-école à Sfax a évoqué les préoccupations du secteur, affirmant qu’après 21 jours d’interruption des activités de plus de 400 auto-écoles dans la région, employant des personnes ayant en charge des familles, dont des formateurs et secrétaires, le boycott par l’ATT des examens théoriques du code de la route a immobilisé le secteur.
Tout en reconnaissant que leurs revendications sont légitimes, il a déploré le fait qu’ils aient fermé les perspectives pour tout le monde, plus personnes ne peut travailler alors que des auto-écoles ont des loyers à payer, des voitures acquises via leasing et des échéances à honorer, ajoutant que certains se sont vu confisquer leurs voitures, entraînant la dislocation de familles entières.
Il a rappelé que cette grève a porté atteinte à des secteurs dont celui des auto-écoles avec 5.000 centres dans l’ensemble du pays qui ont arrêté leurs activités, souhaitant que la direction de l’ATTT parvienne avec son personnel à des solutions rapides car tout le pays est suspendu à la reprise de leurs activités.
Mahmoud Turki a déploré que les voitures circulent aujourd’hui sans visite technique, sans assurance car elle n’est délivrée que sur la base de la visite technique, ceux qui veulent vendre ou acheter des voitures ne peuvent pas le faire, ni extraire leur carte grise.
Il a signalé que la situation est grave car elle touche la sécurité routière parce qu’une voiture sans visite technique est un danger sur la route tout comme une voiture sans assurance, des candidats au permis de conduite n’ont pas pu le passer en raison de la grève qui pousse à la conduite sans permis ce qui représente un danger.
Le président de l’Association tunisienne pour la sécurité routière a affirmé que cette grève s’ajoute aux effets de la pandémie du coronavirus qui les a obligés à être constamment au chômage.
Evoquant les accidents, il a précisé qu’ils se poursuivent toujours en particulier durant cette période, rappelant que son association a demandé que les motos soient enregistrés, afin de limiter les accidents.
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