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Tunisie – L’ARP a démontré qu’Elyes Fakhfakh avait raison de demander la délégation de pouvoirs

Tunisie – L’ARP a démontré qu’Elyes Fakhfakh avait raison de demander la délégation de pouvoirs

La direction et les députés de l’ARP ont accompli, ce jour, un exploit. Ils ont su, en une journée et à l’occasion de la première assemblée, anéantir toutes leurs tentatives de vouloir accaparer le pouvoir et donner raison au chef du gouvernement quand il a demandé d’appliquer l’article 70 de la constitution, lui accordant une délégation des pouvoirs, pour qu’il puisse légiférer en urgence, avec des décrets-lois, en cette situation d’exception.

Déjà, de par le sujet de la réunion plénière, les députés ont démontré que le chef du gouvernement avait raison et qu’ils seront incapables d’accélérer, comme ils le prétendent, leurs travaux, que s’il allait attendre leur bon vouloir, il ne pourra agir que quand il sera trop tard. Car, en effet, la loi qu’ils avaient à discuter ce vendredi, concernait l’obtention d’un crédit auprès des places financières internationales qui date d’une année. Alors que le crédit a été empoché et dépensé jusqu’au dernier millime, depuis des mois. Car on ne demande pas un crédit juste pour s’amuser et sans qu’il n’y ait une urgence. Ce qui ne permet pas d’attendre un an. D’ailleurs, les conséquences du fait qu’ils aient tardé jusqu’à aujourd’hui à voter la délégation des pouvoirs, ont été visibles aujourd’hui même, avec le mécontentement social, à cause du retard de distribution des aides sociales qui était dans l’attente de la délégation des pouvoirs au chef du gouvernement.

Ensuite, de par la façon caricaturale dont s’est déroulée la réunion, aujourd’hui, avec une pseudo-technique de visioconférence et un vote à distance qui a tourné à la dérision générale, la direction du parlement a donné la preuve qu’elle ne pouvait pas suivre le rythme imprimé par l’urgence de la situation, pour adopter les lois et autres textes, comme elle le prétendait. La preuve: dés le premier essai du télétravail, ils ont tout foiré. Pour l’adoption d’un article unique, ils en ont eu pour la journée entière. Donc, encore une fois, le chef du gouvernement avait raison de vouloir s’affranchir de l’ARP et de ses délais interminables, qui a démontrer qu’elle était dans l’incapacité d’adopter ses méthodes à l’urgence de la situation.

Ce ratage du télétravail a été un double fiasco. Puisqu’il a permis de se rendre compte que les prestataires de services d’informatisation de l’assemblée n’ont pas pu assurer. Et ce, depuis le premier test grandeur nature. Car il était évident, et çà fait partie des abc du travail, qu’il fallait tester ce genre d’application, avec une montée en charge pour vérifier si la capacité du débit utilisé pouvait suivre. Donc, avec cette application inapplicable, l’ARP a été dans l’impossibilité de fonctionner. De plus, çà a donné une bien piètre image de la Tunisie et de ses institutions les plus importantes, aux yeux de tous,  surtout, en cette période où tout le monde s’est mis au télétravail.

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