Le maire de La Marsa, Moez Bouraoui, en a, pourtant, fait, un certain moment, son cheval de bataille. Il a longtemps, prétendu, à qui voulait l’entendre, qu’il a érigé un centre pilote pour stérilisation et prise en charge des chiens errants. Il se vantait, à tout bout de champ, que dans sa mairie, on ne tuait point les pauvres bêtes, mais, bien au contraire, on les chérissait et on les soignait.
Il avait l’air tellement convaincant dans son discours que la plupart des gens ont finit par le croire. Et quand, dernièrement, ils ont commencé à trouver plein de cadavres de chiens dans les rues, ils ont, au début, pensé qu’il y avait, quelque part, dans la ville, quelque justicier noir qui tuait les pauvres bêtes, pourtant inoffensives et aux quels tous les citoyens prodiguaient des soins et donnaient à boire et à manger.
Mais quelle ne fut la surprise des citoyens quand ils se sont rendus à l’amère évidence que c’était bien les services de leur mairie qui trucidait ces pauvres bestioles qui ne demandaient rien à personne.
Et comme si çà ne leur suffisait pas, ces « tueurs de la nuit » n’aiment pas être dérangés et se donnent le droit d’arrêter un pauvre enfant qui a eu le tort de leur reprocher de tuer de pauvres chiens innocents.
Un grand bravo pour Moez Bouraoui, ce maire arrivé par hasard, qui conforte, chaque jour, un peu plus, ces concitoyens dans leur conviction qu’ils ont bien fait de ne pas l’avoir élu, puisqu’il ont élu un autre maire qui a fini par abdiquer, et qui leur donne, chaque jour un peu plus, des raisons supplémentaires pour ne pas l’élire la prochaine fois !
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires