Société

Tunisie – Le principal ennemi du gouvernement Bouden : La cherté de la vie !

Tunisie – Le principal ennemi du gouvernement Bouden : La cherté de la vie !

La cheffe du gouvernement, Najla Bouden, vient d’arriver à Riyad, pour sa première visite officielle à l’étranger. Elle va y participer au sommet de l’initiative du « moyen orient vert ».

S’il est vrai et indubitable que Najla Bouden va avoir du pain sur la planche à l’étranger, pour tenter de combler les fossés laissés par ses prédécesseurs et par les dirigeants du pays, à cause de leurs manie de s’aligner derrière tel ou tel axe, dans tous les différends mondiaux, sacrifiant, au passage, le sacro saint principe de non alignement qu’avait toujours observé la Tunisie, du temps de Bourguiba, ce qui a fini par isoler la Tunisie du reste du Monde, et plus précisément, de ses partenaires classiques, elle ne devrait pas oublier la montagne de défis qui l’attend à l’intérieur du pays. Et le plus grand défi qui se présentera à son cabinet, sera, sans nul doute, la cherté de la vie.

Najla Bouden doit savoir que le tunisien est capable de tous les sacrifices, et qu’il peut se montrer conciliant à l’infini, pourvu qu’on ne touche pas à son portefeuille et à ses enfants. Et quand le tunisien, comme c’est, malheureusement, le cas en ce moment, trouve des difficultés à subvenir aux besoins de ses enfants et peine pour leur ramener à manger, on ne donnera pas cher de la survie du gouvernement.

La vie est, en effet, devenue hors de prix en Tunisie. Les produits de première nécessité sont devenus trop chers. Et, apparemment la campagne menée, depuis quelques semaines par Kaïs Saïed, pour combattre la spéculation n’a donné que des résultats paradoxaux, entrainant une sur majoration des prix et encore plus de rareté des produits.

Le gouvernement devrait réévaluer ses méthodes et entreprendre une nouvelle approche pour lutter contre ce fléau qui risque de lui coûter trop cher, et pas seulement à lui. Car en cas de tailles des salaires ou d’impuissance du tunisien à subvenir aux besoins vitaux de ses enfants, on ne pense pas que les actuels millions de partisans de Kaïs Saïed vont continuer à l’appuyer avec la même ferveur !

La balle est, donc, dans le camp des ministres du commerce, et probablement, de l’intérieur et de l’agriculture, pour trouver le moyen de faire revenir les prix à des niveaux « normaux », même s’il va falloir être exemplaire à l’égard de ceux qui persistent à vouloir faire souffrir les tunisiens !

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut