Ça devait fatalement arriver : Les deux principaux indicateurs du marché international du pétrole, le West Texas Intermediate (WTI) et le Brent, affolent déjà les compteurs. Le premier est exactement à 108,64 dollars le baril et le second à 110,09 dollars. L’assèchement de l’approvisionnement russe, le 2ème le plus important dans le monde et plus de 40% du gaz naturel importé annuellement par l’Union européenne, commence à peser lourd. Le président américain, Joe Biden, a dû monter au front pour tenter de calmer les marchés…
Il a fait savoir hier mardi 1er mars que les USA vont libérer 30 millions de barils de pétrole, puisés dans leurs stocks stratégiques, c’est la moitié du lot que les pays membres de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vont lâcher pour tenter de contenir les prix du brut.
«Les États-Unis ont travaillé avec 30 autres pays pour débloquer 60 millions de barils de pétrole des réserves du monde entier», a indiqué le président américain face aux membres du Congrès, ajoutant que Washington était «prêt à faire plus, si nécessaire», rapporte Le Figaro...
Demain mercredi les producteurs de pétrole de l’OPEP se réuniront pour plancher sur la nécessité de hausser la production afin de tasser les cours mondiaux. Ironie du sort : la Russie, par qui cette flambée est arrivée suite à son incursion en Ukraine, sera bien à cette rencontre. Mais les experts sont pessimistes sur l’issue de cette réunion, ils sont d’avis que les pays producteurs, qui tirent un énorme avantage de cette flambée, n’ont pas intérêt à inonder le marché pour faire chuter les prix…
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