Une bonne nouvelle, une de plus, pour l’Algérie : Le tarif du gaz livré à la France va monter. C’est la conclusion des discussions entre la Sonatrach et le groupe français Engie, d’après le communiqué émis ce jeudi 7 juillet par la compagnie publique algérienne.
Le texte indique que l’accord a été paraphé à Alger et qu’il concerne l’achat et la vente du gaz naturel qui transite par le gazoduc Medgaz reliant directement l’Algérie à l’Espagne. A noter que ce nouveau contrat est le renouvellement de la convention signée en 2011 entre les deux groupes.
«A travers cet accord, les deux parties ont convenu de définir le prix de vente contractuel applicable sur une période de trois ans, allant jusqu’à 2024, pour prendre en compte les conditions de marché», précise la Sonatrach, citée par TSA.
La compagnie algérienne et le groupe français “ont confirmé leur intention d’étendre leur partenariat sur le GNL et le gaz naturel», et la Sonatrach «renforcera sa part dans le portefeuille d’approvisionnement d’Engie, permettant aux deux groupes de poursuivre leur diversification et de contribuer à la sécurité énergétique des clients européens», indique le communiqué.
Par ailleurs les deux compagnies soulignent «leur partenariat historique autour du gaz» et ont pris l’engagement de «travailler ensemble en vue de réduire leur empreinte carbone et d’évaluer de nouvelles opportunités, en particulier sur le développement de l’hydrogène.»
Après la France, l’Algérie va négocier avec l’Espagne et le Portugal pour trouver un accord autour de la hausse des prix, une donnée dictée par la flambée des tarifs sur le marché international…
Alger, qui va amasser quelque 50 milliards de dollars cette année grâce aux hydrocarbures, se frotte déjà les mains pour 2023 avec l’entrée en activité en novembre prochain du gisement gazier découvert dans le Sahara algérien, lequel a la particularité de produire un gaz très prisé et donc forcément plus cher…
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