Le ministre de l’Education, Pap Ndiaye, avait déclaré que la rentrée scolaire «s’est bien passée». Autre son de cloche au syndicat des chefs d’établissement, le SNPDEN. Sur Twitter et dans le journal Les Échos, le syndicat dévoile les données d’une «enquête flash» qu’il a réalisée auprès des établissements scolaires. On savait que la rentrée scolaire allait être compliquée, plus d’un mois après l’ouverture des classes la situation reste inquiétante…
D’après cette étude 35% des écoles, collèges et lycées affichent au moins un poste d’enseignant vacant depuis la rentrée. Par ailleurs un tiers des établissements publics ont «au moins une absence longue durée non remplacée». Même le personnel non-enseignant est touché par cette vague vu que 34% des établissements signalent un manque au niveau des agents de l’administration.
Pourtant le ministre de l’Éducation avait affirmé le 12 septembre dernier sur France info qu’il y aurait «un professeur devant chaque classe». Il avait précisé qu’il avait recruté «environ 4 500 contractuels nouveaux pour un total général d’environ 35 000 contractuels (…). Ça représente 1 % des effectifs dans le premier degré et 6,5 à 8% des effectifs dans le second degré».
Rappelons que lors d’une visite en Eure-et-Loir la semaine dernière, Pap Ndiaye avait déclaré qu’il manquait «moins des postes en tant que tels que des bouts d’heure par-ci par-là, et c’est cela que nous devons combler». Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN, critique cette façon de voir les choses. Il a dit que dans la représentation mentale d’un élève, «s’il n’a pas de professeur de technologie, ça veut dire qu’il n’a pas de cours de technologie». Selon lui «le ministre peut réfléchir en équivalents temps plein».
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