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Algérie-Corruption : Personne n’est à l’abri de la Justice, 7 parlementaires perdent leur immunité

Algérie-Corruption : Personne n’est à l’abri de la Justice, 7 parlementaires perdent leur immunité

On le sait, le chef de l’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune, ne transige pas avec la corruption et le détournement des deniers publics, un fléau qui a prospéré sous feu le président Abdelaziz Bouteflika. Les autorités algériennes ont porté des coups très sévères aux corrompus et corrupteurs de la République, traqués jusqu’à l’étranger. Pas de temps mort à Alger. Le dernier numéro du Journal officiel annonce la levée de l’immunité de sept parlementaires – un membre du Conseil de la nation et six députés de la Chambre basse -, pour les mêmes motifs…

Tout ce beau monde est sous le coup de poursuites judiciaires, pour une kyrielle d’infractions : Violation du règlement en matière d’urbanisme, des faits de corruption, etc. Après avoir pris connaissance des charges qui pèsent sur ces représentants de la nation, après des mois d’investigations, la Cour constitutionnelle a pris la décision de lever leur immunité parlementaire. Le ministre de la Justice s’est personnellement impliqué dans ce dossier et a pris langue avec le président du Conseil de la nation pour s’assurer que l’affaire est traitée selon les dispositions de la Constitution.

C’est le membre du Conseil de la nation qui a été visé le premier, la justice a demandé la levée de son immunité pour qu’il s’explique sur des présomptions de trafic d’influence dans le cadre des élections. Pour les six députés de la Chambre basse les charges sont variées. S. A. est accusé d’avoir posé des affiches en transgressant le Code électoral. N. K. est cité par le Tribunal d’Oran dans des affaires de violation de la réglementation sur l’urbanisme, d’abus de pouvoir et de corruption. Il est aussi question de diffamation.

La Cour constitutionnelle a passé à la loupe tous ces dossiers, comme celui de C. K., accusé de destruction volontaire de biens et de faits de violence dans une bataille rangée. Le député B. G. est accusé d’avoir abusé de son statut pour des avantages indus, en conséquence son immunité parlementaire a été levée.

Par ailleurs le Journal officiel a détaillé ce qui est reproché à l’élu D. O. : occupation illégale de terres agricoles, construction de complexes résidentiels sans permis de bâtir. Le signal donné par les pouvoirs exécutif et législatif est sans équivoque : Personne n’est à l’abri des foudres de la Justice, même ceux planqués au plus haut sommet de l’Etat.

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