Incertitude Présidentielle
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune maintient le suspense sur sa potentielle candidature à un second mandat pour les élections présidentielles anticipées prévues le 7 septembre, lors d’une interview diffusée samedi soir sur la télévision nationale. Optant pour le mystère, il déclare : «Je ne vais pas répondre, car avant l’heure ce n’est pas l’heure».
Interrogé sur le dilemme entre briguer un second mandat ou écouter son entourage immédiat qui le pousse à se reposer après plus de cinq décennies de service à la nation, le président, qui a déjà fait face à des enjeux de santé suite à une hospitalisation pour le Covid fin 2020, reste évasif.
Changement de Date Électorale
L’avancement inattendu de la date des élections du mois de décembre au 7 septembre, annoncé le 21 mars sans justification officielle, a été qualifié de «purement technique» par Tebboune. Il souligne que cette période permettrait une meilleure participation des citoyens après les vacances d’été.
Rappelant la forte abstention lors des précédentes élections de 2019, où il a été élu avec 58% des voix, Tebboune envisage un scrutin de septembre plus favorable à une participation citoyenne. Ces élections avaient suivi la démission d’Abdelaziz Bouteflika, après des manifestations massives du mouvement Hirak demandant des réformes politiques profondes.
Perspectives Économiques et Sociales
En plus du suspense électoral, le président Tebboune promet des augmentations salariales pour les fonctionnaires, visant à doubler les salaires d’ici 2026/2027.
Par ailleurs, il affiche un optimisme pour l’économie algérienne, anticipant une croissance significative du PIB à plus de 400 milliards de dollars à mi-2026, selon les projections.
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