Le docteur en sciences économiques Aram Belhaj a commenté la hausse enregistrée au niveau des avoirs en devises à 117 jours d’importations contre 114 jours à la même date de l’année dernière. Il a considéré ce niveau comme “un indicateur positif” qui pourrait impulser l’importation des produits stratégiques et améliorer la valeur du dinar tunisien.
Toutefois, ajoute Aram Belhadj, la hausse des avoirs en devises ne doit pas cacher les difficultés liées au financement du budget, la hausse des prix, la dégradation du pouvoir d’achat et l’absence des réformes nécessaires.
“C’est l’heure idéale d’entamer de nouvelles négociations avec le Fonds monétaire internationale (FMI) sur la base d’un nouveau programme de réformes notamment en ce qui concerne le système de compensation, la fiscalité et les entreprises publiques”, souligne Aram Belhadj.
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