Economie

En Tunisie, les opportunités de croissance sont plus prometteuses qu’avant (Rapport international)

En Tunisie, les opportunités de croissance sont plus prometteuses qu’avant (Rapport international)

En Tunisie comme au Liban et en Égypte, des groupes influant ont bénéficié d’opportunités financées par l’endettement : Il s’agit des syndicats dans le cas de la Tunisie. 

Afin de parvenir à une plus grande croissance de l’économie, dans son ensemble dans ces pays, les décideurs favorables aux réformes doivent neutraliser l’opposition à celles-ci. C’est que révèle un nouveau rapport publié le 29 août 2023 par l’institut de recherches « Carnegie Middle East Center ».

Opportunités de croissance prometteuses

Les opportunités de croissance dans le trois pays et notamment en Tunisie pourraient provenir au fait et en partie de réformes non concrétisées, telles que celles qui pourraient revigorer le secteur privé, améliorer la mobilisation des ressources et renforcer la capacité budgétaire de l’État. 

En outre, d’après le rapport, les nouveaux défis associés à un monde en évolution peuvent améliorer les perspectives de croissance, notamment en suivant le rythme du progrès technologique, bénéficier de la dé-mondialisation et faire face aux défis du changement climatique.

Le secteur privé domine actuellement dans tout le monde arabe et a le potentiel de devenir un puissant moteur de croissance. Cependant, entre 2012 et 2022, le volume des investissements privés est tombé à des niveaux historiquement bas, passant d’environ 20 % du PIB dans les trois pays à moins de 10% en Tunisie et au Liban avant la crise et à moins de 5 % en Égypte. Cela est dû à plusieurs raisons, notamment : le manque du financement privé, la montée du pouvoir monopolistique, en plus des niveaux élevés de risque institutionnel.

La place importante des PME

On note, dans le même contexte, que le paysage économique manque d’entreprises de taille moyenne – souvent considérées comme les plus créatrices d’emplois et les plus dynamiques au monde – en raison d’une concurrence inégale avec un grand nombre de petites entreprises informelles et certaines entreprises dominantes qui bénéficient de privilèges . 

Carnegie précise qu’en Tunisie, les entreprises dominantes sont liées à la classe dirigeante mais la prospérité du secteur privé est possible sauf qu’elle nécessite des ajustements de l’environnement des affaires, une concurrence loyale et l’accès au financement.

On souligne, également, que le déclin de la dynamique économique a entraîné plusieurs conséquences négatives. Les taux d’épargne dans les trois pays ont enregistré des niveaux inférieurs à 10% du PIB, soit moins d’un tiers de la moyenne mondiale. 

Aussi, les recettes fiscales sont faibles et les recettes d’impôts sont en régression, en partie à cause de l’informalité généralisée. Le taux d’activité est également faible, ce qui revient largement à la rareté d’opportunités adéquates d’emploi. 

Inverser ces tendances nécessite une plus grande confiance dans les institutions et dans l’avenir. D’un autre côté, le succès de la numérisation dans la région, comme ailleurs, dépend du développement d’infrastructures sachant que les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ont investi dans des infrastructures solides, mais le niveau des compétences numériques et leur côté soft restent encore faibles, freinant la progression de ces pays. 

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