Le Rapport 2023 publié par La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) sur le développement économique en Afrique, intitulé Les chaînes d’approvisionnement mondiales à forte intensité technologique : le potentiel de l’Afrique met en évidence les possibilités qui s’offrent à l’Afrique de mieux s’intégrer dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, en contribuant à la diversification de ces chaînes dans les secteurs à forte intensité de connaissances et de technologie.
Evoquant le potentiel énergétique du continent, le rapport a souligné qu’entre 2000 et 2020, le montant des investissements dans ce secteur a augmenté en moyenne de 96 % par an en Afrique, où l’énergie solaire est particulièrement prometteuse.
Il demeure toutefois très insuffisant, puisque la région ne capte qu’environ 2 % des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables. La production de panneaux photovoltaïques reste balbutiante, avec quelques débouchés en Afrique du Sud, en Égypte et au Maroc.
Malgré la croissance rapide des installations solaires à usage domestique, les systèmes utilisés en Afrique sont très petits par rapport aux solutions trouvées dans les pays développés, et ils nécessitent des batteries et des régulateurs de charge pour assurer une production stable.
Selon le même rapport, l’assemblage des champs de panneaux solaires, qui doit se faire sur site, ouvre des perspectives prometteuses de création d’activités manufacturières au niveau local. Une multitude de composants, tels que les joints à rotule, les roulements et les câbles, sont utilisés dans d’autres secteurs, et offrent donc aux entreprises déjà établies la possibilité de diversifier latéralement leur clientèle.
“Tous les pays d’Afrique ne seront peut-être pas en mesure de produire des panneaux solaires pour satisfaire la demande locale, mais les activités liées au développement de projets, les services consultatifs et les services d’installation et de réparation pourraient créer de nombreux emplois partout sur le continent, et devraient retenir davantage l’attention”, lit-on dans le rapport.
Les entrepreneurs locaux ont une connaissance fine des besoins de leur pays, de ses langues et de sa culture, connaissance indispensable à l’exécution de projets d’investissement de grande envergure dans le secteur des énergies renouvelables.
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