Société

Ephéméride – 29 juillet 2013 : Huit soldats tunisiens tués par des terroristes au mont Chaambi

Ephéméride – 29 juillet 2013 : Huit soldats tunisiens tués par des terroristes au mont Chaambi

Huit militaires tunisiens ont été tués dans une embuscade tendue par un groupe terroriste au mont Chaambi dans le gouvernorat de Kasserine.

Les huit militaires tunisiens tués, ont été retrouvés égorgés et dépouillés de leurs armes et leurs uniformes et quatre autres militaires ont été blessés.

Le président tunisien à l’époque, Moncef Marzouki, avait appelé à l’union nationale après ces assassinats, au moment où le pays s’enfonce dans une crise provoquée par le meurtre de feu Mohammed Brahmi le 25 juillet 2013. “Si nous voulons affronter ce danger du terrorisme nous devons l’affronter unis, j’appelle la classe politique à revenir au dialogue car le pays, la société sont menacés”, a-t-il dit à la télévision, appelant plusieurs fois à “l’union nationale” après avoir confirmé la mort des soldats.

Dès l’assassinat du député d’opposition Mohamed Brahmi, l’opposition avait réclamé la démission du gouvernement et la dissolution de l’Assemblée nationale constituante (ANC), des revendications rejetées par le premier ministre, Ali Larayedh qui a proposé lundi 29 juillet, à l’issue d’une réunion de crise, d’organiser de nouvelles élections législatives le 17 décembre dans le pays pour sortir de la crise politique provoquée par l’assassinat de l’opposant Mohamed Brahmi.

Le premier ministre Ali Layaredh, du parti islamiste Ennahda, a rejeté aussi la demande d’Ettakatol, parti membre de la coalition au pouvoir, qui demandait la démission du gouvernement et la constitution d’un cabinet d’union nationale. “Ce gouvernement continuera d’assumer ses fonctions, nous ne nous accrochons pas au pouvoir mais nous avons un devoir et une responsabilité que nous assumerons jusqu’au bout”, déclara Ali Layaredh dans un discours ardent à la télévision nationale.

L’UGTT avait réclamé le départ du gouvernement en appelant à “la composition d’un gouvernement de compétences formé par une personnalité consensuelle” selon son secrétaire général adjoint, Sami Tahiri. Il s’est, en revanche, montré favorable à l’adoption du projet de Constitution à condition d’avoir une évaluation indépendante du texte.

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