Le coût budgétaire croissant, handicape le pays dans ses efforts d’investissement et devrait pousser les décideurs à renforcer les programmes de réduction des pertes et du gaspillage de produits alimentaires et à exécuter à grande échelle des campagnes de sensibilisation anti-gaspillage et surconsommation.
C’est ce qui ressort d’un nouveau rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture intitulé « le système agricole et agroalimentaire tunisien face aux crises : focus sur la chaîne de valeur céréalière ».
Ce rapport est la contribution de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans le cadre du projet « Réponses aux conséquences de la crise de la covid‑19 sur les chaînes de valeur alimentaires et la sécurité alimentaire en Tunisie », qui vise à appuyer le gouvernement tunisien à travers le Ministère de l’agriculture et des ressources hydrauliques et de la pêche (MARHP) à faire la relance post-covid‑19.
Le rapport indique en effet que les Tunisiens ne peuvent plus se permettre le luxe de considérer la stratégie de réduction des pertes et du gaspillage de produits alimentaires comme une solution de second choix (second-best solution) par rapport aux programmes et objectifs publics de de subvention mis en œuvre par les autorités. En plus des efforts devraient être consentis pour réduire les pertes en grains estimées à 10-15 % de la production par la réduction des pertes en grains à la récolte mécanique des céréales, l’extension des programmes de réglage des moissonneuses batteuses et la préservation des récoltes céréalières des incendies.
Les recommandations s’articulent, à ce titre, autour du renforcement des programmes de réduction des pertes tout au long de la chaîne de valeur céréalière et l’exécution à grande échelle de campagnes de sensibilisation anti-gaspillage et surconsommation.
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