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France : De l’ecstasy découvert chez un sénateur, il aurait drogué une députée pour abuser d’elle

France : De l’ecstasy découvert chez un sénateur, il aurait drogué une députée pour abuser d’elle

Les turpitudes des responsables politiques français font les gros titres en ce moment. Après le ministre de la Justice (il risque un an de prison avec sursis pour “prises illégales d’intérêts”), après le Haut-commissaire au plan qui risque gros pour complicité de détournements de fonds publics c’est au tour du sénateur de Loire-Atlantique Joël Guerriau de défrayer la chronique. Mais lui c’est encore plus grave, pénalement parlant : il est accusé d’avoir drogué une députée pour l’agresser sexuellement. Il est présentement en garde à vue…

Les faits se seraient déroulés dans la soirée de mardi dernier, a rapporté RMC hier jeudi 16 novembre. La victime présumée, dont l’identité reste secrète, est allée chez Guerriau, un bon ami dit-on, mais ça s’arrête-là, pas de relation amoureuse entre les deux. L’élue aurait eu un malaise après avoir bu un verre proposé par le sénateur. Elle est partie rapidement.

Admise à l’hôpital elle y a subi des examens médicaux qui ont établi la présence d’ecstasy, indique le parquet de Paris. La députée a ensuite porté plainte. Des perquisitions ont été effectuées au bureau de l’élu mais également dans son domicile. Les fouilles chez lui ont confirmé la présence d’ecstasy, selon la même source.

Le sénateur Guerriau, présumé innocent rappelons-le, est depuis entre les mains des enquêteurs du 3e district de police judiciaire au titre d’une instruction ouverte en flagrance, une procédure qui ne requiert pas une demande de levée de son immunité parlementaire…  

L’accusation formelle est la suivante : “administration à une personne, à son insu, d’une substance de nature à altérer son discernement ou le contrôle de ses actes pour commettre un viol ou une agression sexuelle.” Pour cela il risque 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende.

L’avocat du sénateur, Me Rémi-Pierre Drai, conteste les  chefs d’accusation contre son client. “Nous sommes fort loin de l’interprétation scabreuse que l’on peut déduire à la lecture des premiers articles de presse“, a-t-il dit hier jeudi dans la soirée. Il s’est dit “indigné de voir que des éléments de l’enquête se retrouvent dans la presse (…). Donc soit le parquet en est responsable et cela me scandalise encore une fois, soit le parquet n’y est pour rien et alors il doit s’interroger sur l’identité de l’auteur de cette violation et enquêter.”

Sur le fond, je ne donnerai aucune information non seulement parce que je suis tenu au secret de l’enquête, mais surtout par respect pour mon client et pour la plaignante dont je m’étonne que le nom ne soit pas livré contrairement à celui de mon client (…). L’honneur de Joel Guerriau sera rétabli“, a conclu Me Drai.

 

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