Le maire de Nice, Christian Estrosi, se trouve au centre d’une controverse grandissante après ses déclarations publiques accusant deux élèves de huit ans de l’école primaire Saint-Sylvestre d’organiser une prière dans la cour pendant la pause déjeuner.
L’incident, survenu le 13 novembre, a été porté à l’attention des autorités éducatives par des membres du personnel enseignant et des agents municipaux. Christian Estrosi a vivement critiqué les enfants, affirmant que l’école n’était pas le lieu approprié pour des pratiques religieuses.
Suite à cette dénonciation publique, la polémique s’est intensifiée, accusant le maire de stigmatiser les élèves de CE2 en raison de leur pratique religieuse. Des voix se sont élevées pour dénoncer cette attitude, arguant que la liberté de religion devrait être respectée, même au sein de l’espace éducatif.
Le rectorat et la mairie ont été alertés et ont immédiatement réagi en expliquant aux enfants qu’une école n’est pas le lieu approprié pour des activités religieuses. Cette intervention a également été portée à la connaissance des parents, suscitant leur surprise et leur mécontentement.
Les réactions ne se sont pas fait attendre, avec des critiques contre Christian Estrosi pour avoir exposé publiquement des enfants de huit ans, jetant ainsi le doute sur la question délicate de la liberté religieuse et du respect de la diversité culturelle au sein des établissements scolaires.
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