A quelques semaines de l’élection présidentielle, la machine de Éric Zemmour montre des signes d’essoufflement après la montée fulgurante, à en croire le sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match-LCI-Sud-Radio. Il ne serait que quatrième si le premier tour avait lieu aujourd’hui, derrière le président sortant, Emmanuel Macron, Marine Le Pen et Valérie Pécresse…
Avec 28% des intentions de vote, Macron reste toujours aussi solide en tête ; Le Pen, candidate du Rassemblement national, recueille 17% ; Pécresse, candidate des Républicains, créditée de 13,5% (+0,5), vole la troisième place à Zemmour qui chute de 3 points en trois jours et se retrouve à 12,5% d’intentions de vote.
Le trublion de l’extrême droite paye peut-être ses propos sur les réfugiés ukrainiens et son soutien indéfectible au président russe, Vladimir Poutine, que toute la communauté internationale a condamné suite à l’invasion de l’Ukraine. Pourtant Zemmour a rétropédalé hier mercredi 2 dans la soirée sur CNews en magnifiant le “patriotisme héroïque” du président ukrainien, Volodymyr Zelensky et en qualifiant Poutine d'”agresseur“, mais c’est peut-être un peu tard…
Sans parler des ennuis que pourraient lui causer ses mauvaises habitudes : Quitter les magasins sans régler ses factures. Il a été pris la main dans le sac à deux reprises, c’est pas peu pour quelqu’un qui prétend conduire les destinées de près de 67 millions de citoyens…
Enfin la gauche ne voit toujours pas le bout du tunnel : l’écologiste Yannick Jadot en reste à 4,5% d’intentions de vote ; idem pour le communiste Fabien Roussel ; Christiane Taubira patauge avec 1,5%, d’ailleurs elle a jeté l’éponge hier…
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