La Russie et l’Ukraine sont connues pour être les plus grandes zones de production mondiale de blé. Elles assurent à elles seules, le quart de la production mondiale.
La guerre qui s’y déroule depuis une dizaine de jours a déclenché un début de crise qui s’annonce très grave, même à l’échelle mondiale, avec les récoltes ukrainiennes de cette année qui sont hypothéquées, et avec le blocage des ports ukrainiens et russe, sur la mer noire qui empêchent tout chargement actuellement.
Les prix du blé ont, en effet, immédiatement réagi à cette crise, en connaissant une augmentation vertigineuse.
Cette crise va, forcément, avoir de graves répercussions sur l’économie tunisienne qui importe plus de50% de ses besoins en blé, et qui risque de ne pas trouver les quantités dont elle aura besoin, ou, elle devra les payer au prix fort. Ce qui risque de grever lourdement la balance commerciale, puisque les importations de blés en Tunisie, et selon un rapport de la FAO, représentent plus de 50% des importations totales.
Que se passe-t-il en Tunisie?
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