La présidente du Conseil italien Giorgia Meloni avait dit qu’elle ne reviendrait plus sur le méga scandale sexuel qui a fait exploser son couple. Elle avait pris les devants en annonçant elle-même la rupture avec le père de sa fille, Andrea Giambruno, un journaliste avec qui elle est restée 10 ans. Elle pensait qu’en déballant elle-même elle couperait court, une fois pour toutes, aux rumeurs et supputations. Que nenni. «L’affaire Andrea Giambruno» pourrait refaire surface et cette fois ce sera encore plus dévastateur dit-on…
Meloni a les yeux rivés sur le Budget de 2024 et il n’y a pas de place pour autre chose, mais sa garde rapprochée elle ne pense qu’à ces documents audio qui seraient déjà sur orbite et qui cette fois feront trembler tout l’exécutif, annonces les médias italiens. «Un plus gros truc va arriver», a confié à Corriere della Sera un ténor du gouvernement.
Un truc encore plus gros que le déballage très torride de l’ex-compagnon de la cheffe du gouvernement est-ce possible ? Oui, semble-t-il. Dans la formation de Meloni, “Fratelli d’Italia” (Frères d’Italie, extrême droite), on tend les radars depuis une semaine pour débusquer les coupables. «Quand vous avez des enregistrements depuis des mois et qu’ils sortent ainsi, à plusieurs reprises, qu’est-ce sinon un dossieraggio [une déstabilisation à l’aide de dossiers compromettants] ? C’est un moyen de s’attaquer à Meloni», s’indigne Federico Mollicone, député…
«Une astucieuse dramatisation», certes, mais voilà les Italiens sont comme tous les autres : Eux aussi ont une curiosité malsaine, ce voyeurisme qui est l’un des fléaux des temps modernes mais que personne ne criera sur les toits. Même les électeurs de la cheffe du gouvernement sont taraudés par ces enregistrements audio. Et ceux qui les détiennent le savent et font monter le suspense avant un grand déballage sur la place publique. Notre monde est très loin d’être parfait. C’est ainsi.
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