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Japon : une Miss pas comme les autres dans un pays très spécial, elle paye cher sa liaison avec un homme marié

Japon : une Miss pas comme les autres dans un pays très spécial, elle paye cher sa liaison avec un homme marié

Quand on vous disait que les Japonais ne sont pas des Terriens comme les autres. La très éphémère Miss Japon 2024, Carolina Shiino, née en Ukraine et naturalisée japonaise, a oublié qu’elle vivait au “pays du soleil levant”, dont les traditions défient toutes les lois des sociétés développées. Elle a été sommée de rendre sa couronne à cause de ses relations avec un homme marié…

La presse japonaise n’a fait aucun cadeau à la Miss dont l’élection fin janvier dernier n’a pas été digérée par une bonne partie des citoyens nippons. Un tabloïd japonais n’a pas hésité à déballer sa liaison adultérine, un coup fatal à Miss Japon. D’après cet article explosif publié par le journal local Shukan Bunshun la mannequin de 26 ans aurait eu une liaison avec un médecin et influenceur marié.

Après ces terribles révélations les organisateurs du concours Miss Japon sont montés au front pour défendre la jeune femme, arguant qu’elle ne savait rien de la situation conjugale de son petit copain. Mais patatras : Hier lundi 5 février Carolina Shiino confesse finalement qu’elle a maquillé la vérité. Le titre de Miss Japon lui est aussitôt retiré par les organisateurs du concours.

L’ex-Miss a formulé des excuses dans un communiqué et explique ses cachotteries par “la peur” et “la panique” suite à la délation de la presse. “Je suis sincèrement désolée pour les énormes problèmes que j’ai causés et pour avoir trahi ceux qui m’ont soutenue“, a-t-elle écrit.

Aucune de ses dauphines n’héritera du titre de Miss Japon, il faudra attendre la prochaine élection, à la fin de l’année, pour effacer complètement ce ratage total. Mais en même temps les malheurs de Carolina Shiino permettent de clore définitivement la polémique sur les origines de la Miss. En effet depuis son sacre le 22 janvier dernier le pays est agité par un torrent de protestations.

Elle a quitté l’Ukraine à l’âge de 5 ans pour atterrir au Japon, mais c’est seulement l’an dernier qu’elle a été naturalisée. C’est la toute première citoyenne japonaise naturalisée qui rafle le concours. Mais il n’aura échappé à personne qu’elle n’a rien d’une Japonaise, morphologiquement parlant. Et dans un pays très corseté sur le métissage la pilule n’est pas passée…

Les réseaux sociaux se sont passionnés pour cette Miss, un vif intérêt dont elle se serait bien passée. “Cette personne qui a été choisie comme miss Japon n’est même pas à moitié japonaise, mais une Ukrainienne pure à 100%. Certes, elle est belle, mais il s’agit de miss Japon“, a posté sur X un citoyen. “Je pense que les Japonais reçoivent un mauvais message lorsqu’une personne d’apparence européenne est qualifiée de plus belle Japonaise“, embraye un autre internaute.

Pourtant quelques jours après son sacre Carolina Shiino croyait encore pouvoir vaincre les résistances, elle a dit sur BFMTV qu’elle se sent “japonaise depuis son plus jeune âge” et qu’elle encaisse “positivement” les vagues de critiques. “Je me suis sentie japonaise depuis le plus jeune âge. Mais je ne ressemble pas à une Japonaise. Toute ma vie j’ai dû jongler entre le fait de me sentir japonaise sans avoir l’air japonaise“, avait-elle ajouté.

Japonaise elle le restera sans doute, mais Miss c’est terminé…

Elle n’est pas la première à faire les frais du conservatisme nippon, en 2015 Ariana Miyamoto, la première Miss Japon métisse, avait essuyé un déluge de commentaires ouvertement racistes après son élection.

 

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