Quand le travail est bien fait, les résultats sont toujours au rendez-vous. Et les retombées positives jaillissent sur le pays et son image. À méditer !
« J’ai hâte de visiter le Maroc la semaine prochaine. Une excellente occasion d’approfondir notre partenariat déjà solide avec les autorités du pays, et d’entendre les voix locales, alors que nous préparons nos réunions à Marrakech ». C’est via Twitter et en ces mots que la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), Mme Kristalina Georgieva à commenté sa future visite au Royaume Chérifien.
Elle se rendra au Maroc, notamment, pour prendre part, ce lundi 19 juin à Rabat, à une conférence internationale organisée par Bank Al-Maghrib (la banque centrale marocaine) sur le thème des monnaies digitales des Banques centrales ; ou CBDC dans le jargon ; à laquelle participera un parterre d’experts et de représentants des institutions financières internationales.
Nous croyons savoir que la Tunisie sera représentée par sa Banque Centrale en la personne du gouverneur de la BCT, M. Marouane EL Abassi. Il faut dire que la BCT, notamment via sa Sandbox réglementaire a défraichi le terrain. Mieux, elle s’est positionnée comme un facilitateur de l’écosystème de l’innovation.
Ainsi, la BCT a annoncé dès le 06 janvier 2021 que « depuis le 17 décembre 2020, le Gouverneur de la BCT a donné le coup de lancement de la phase des tests de la première cohorte de la Sandbox réglementaire ». Quatre fintechs ont été sélectionnées.
Les candidats retenus proposaient alors des solutions liées à « l’identification des clients à distance », « la compensation transfrontalière », « la cryptomonnaie » et « la monnaie centrale digitale » en s’appuyant sur des technologies de pointe telles que l’intelligence artificielle et la blockchain.
Malheureusement, aucunes annonces sur l’issue et les conclusions sinon retombées de cette première cohorte, et ce, deux années et demie après le lancement officiel de cette période de test. Or, comme nous pouvons le lire sur le site officiel dédié à ce mécanisme, la durée de la période de test de cette première cohorte « est de 9 mois à compter de la date de notification de l’admission à la Sandbox ». Elle « est prorogeable de 3 mois sur la base d’une demande écrite motivée par le demandeur ». La demande de prorogation doit être adressée au moins un mois avant la fin de la période de test.
Espérons que la participation tunisienne à ce sommet sur la CBDC sera annonciatrice de (bonnes ?) nouvelles. M. El Abassi sera, sans doutes, un excellent VRP de l’écosystème tunisien de l’innovation. Wait and see !
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