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La RDC est assise sur 24 000 milliards de dollars : Fini le pillage, les investisseurs devront développer le pays

La RDC est assise sur 24 000 milliards de dollars : Fini le pillage, les investisseurs devront développer le pays

Avec des ressources minérales estimées à 24 000 milliards de dollars il n’est pas normal que la République démocratique du Congo (RDC) soit encore engluée dans la pauvreté, le sous-développement, l’insécurité et son lot de morts causés par la rébellion à l’est, etc. Ce sera le combat du président Félix Tshisekedi durant son second mandat. Il ouvre les bras aux investisseurs étrangers mais pas à n’importe quel prix, fini les pillages sans que ça profite à l’économie du pays, les partenaires étrangers devront mettre la main dans le développement de la RDC…

La doctrine a été clairement exposée par Miguel Kashal Katemb, directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP). Il a pris la parole lors de la 30ᵉ édition annuelle de Mining Indaba au Cap, en Afrique du Sud. Il a déclaré le 9 février 2024 en direction des investisseurs que le gâteau congolais est énorme mais ils devront être des partenaires qui s’insèrent dans la stratégie du pays en matière de croissance économique durable.

Katemb promet aux investisseurs en RDC des dividendes substantielles mais à la condition qu’ils prennent leur part dans le progrès socio-économique de la population. Il a cité en exemple le ténor canadien Ivanhoe Mines, un “investisseur moderne” qui fait du business en RDC mais ne se contente pas de remplir ses poches, il est aussi un acteur du développement local.

Le président Tshisekedi a donné le ton de cette nouvelle vision dans l’industrie extractive en officialisant des discussions avec des investisseurs chinois pour le programme minier de Sicomines, sauf que cette fois ils devront financer des projets d’infrastructure. D’ailleurs le chef de l’Etat congolais a obtenu dernièrement que de gros contrats avec des entreprises chinoises soient renégociés parce que Pékin n’avait pas tenu ses engagements en matière d’aide au développement.

L’Arabie saoudite, qui lorgne aussi les ressources minérales de la RDC et serait disposée à dépenser sans compter, sait à quoi s’en tenir : exploiter le sous-sol du pays aura un prix, celui de l’amélioration des conditions de vie des Congolais…

 

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