Economie

Le dessalement et la réutilisation des eaux usées augmenteraient la disponibilité en eau de 693 millions de mètres cubes

Le dessalement et la réutilisation des eaux usées augmenteraient la disponibilité en eau de 693 millions de mètres cubes

Avoir recours au dessalement et à la réutilisation des eaux usées pourrait augmenter la disponibilité en eau de 693 millions de mètres cubes (Mm³), selon la stratégie Tunisienne pour l’eau en 2050.

Le dernier rapport national sur le climat et le développement en Tunisie met en avant l’importance de cet objectif stratégique, tout en indiquant que la Tunisie bénéficierait de tirer parti des ressources en eau non conventionnelle pour faire face aux déséquilibres entre l’offre et la demande. Les ressources en eau conventionnelles sont presque entièrement utilisées, et le développement de nouvelles structures de stockage de l’eau nécessiterait une conception bien pensée et ciblée.

Sous ce même angle, la BM appelle dans son rapport à l’accroissement de la résilience et l’efficacité du secteur agricole et tirer parti des solutions fondées sur la nature.

On note, à cet effet, qu’en tant que principal consommateur d’eau, le secteur de l’agriculture devrait également améliorer l’efficacité de l’irrigation afin de réduire la demande en eau et d’utiliser des solutions complémentaires basées sur la nature.

Aussi et pour protéger les zones rurales de la pression sur les revenus, les petits exploitants agricoles (y compris les éleveurs) devraient moderniser leurs exploitations en adoptant des pratiques intelligentes face au climat et en augmentant leurs efforts de productivité. Les solutions fondées sur la nature, en particulier celles qui soutiennent la recharge des réservoirs d’eau souterraine en restaurant les forêts, les marais et les oasis, joueront un rôle crucial dans l’atténuation de la diminution des eaux de surface.

Le Rapport national sur le climat et le développement en Tunisie met en lumière les défis majeurs liés au climat auxquels fait face la Tunisie, tels que la rareté de l’eau, l’érosion côtière et la menace croissante d’inondations. 

Publié par la BM en prélude à la COP28 et aligné sur les stratégies nationales visant une transition vers une économie à faibles émissions de carbone, le rapport préconise des actions immédiates en matière d’adaptation et de décarbonation. Les actions proposées visent non seulement à atténuer l’impact du changement climatique, mais également à catalyser la reprise économique et à stimuler l’emploi. 

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