Economie

Les prix du pétrole et du gaz terminent 2023 en baisse

Les prix du pétrole et du gaz terminent 2023 en baisse

Pas de rebond de fin d’année pour le pétrole et le gaz. Les prix du pétrole n’ont finalement pas profité des tensions en mer Rouge et le prix du gaz naturel européen a poursuivi sa forte décrue de ces dernières semaines.

Ainsi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord est solidement ancré sous le seuil des 80 dollars et ce, autour de 77 dollars pour une livraison en mars, alors que le baril WTI (Texas) se négocie à environ 71,5 dollars, pour livraison fin février. Au total, le prix du Brent a perdu 8% en 2023 et près de 20% depuis ses plus hauts de l’année en septembre dernier.

Ces prix du pétrole relativement déprimés soulignent l’échec de l’organisation OPEP + (Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés, dont la Russie) qui tente de soutenir les prix en réduisant leur production.

Côté gaz naturel européen, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, a fini en chute de 4,59% vendredi à 32,095 euros le mégawattheure (MWh). Des analystes indiquent que la demande européenne de gaz reste faible, même si l’on tient compte des variations saisonnières avec les récentes vagues de froid.

Avec le début du conflit au Moyen-Orient, les prix du gaz avaient momentanément bondi, notamment après l’annonce de la fermeture d’un important champ gazier. Des grèves et menaces de grèves dans d’importantes installations de gaz naturel liquéfié en Australie, important pays producteur, avaient aussi porté les cours pendant un temps à la fin de l’été.

Cependant, pour 2024, les anticipations des observateurs sont complexes à réaliser, compte tenu notamment du contexte géopolitique, qui peut rapidement se dégrader, et propulser le baril au-dessus des 100 dollars, mais aussi de la difficulté à apprécier la demande mondiale, c’est-à-dire l’ampleur du ralentissement de la croissance, voire de la récession.

Selon des prévisions, le coût du pétrole pourrait monter à 98 dollars en 2024 et à 105 dollars en 2025 face à une demande finalement toujours soutenue et une politique de l’offre très restrictive de l’OPEP.

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