Des milliers de protestataires se sont retrouvés pour la seconde fois en deux jours devant le Parlement israélien, exigeant la démission du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Les manifestants, échauffés par sa gestion des événements post-attaques du 7 octobre, se sont heurtés aux forces de l’ordre qui ont répondu par des canons à eau pour libérer les voies.
Des revendications multiples
La foule, arborant des drapeaux nationaux et clamant des slogans comme « Elections! Netanyahu doit partir! Ramenez (les otages) maintenant! », a réuni citoyens mécontents et familles des otages détenus à Gaza par le Hamas. Ces derniers, impactés directement par la situation actuelle, ont promis de poursuivre les manifestations à Jérusalem dans les jours à venir.
La tension monte contre Netanyahu, accusé de compromettre les efforts de libération des otages.
En parallèle des protestations, Netanyahu a tenu une conférence de presse où il a rejeté l’idée d’élections immédiates.
Selon lui, un tel événement paralyserait Israël pour une longue durée et nuirait aux négociations en cours pour la libération des otages, ce qui ne profiterait qu’au Hamas.
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