L’Iran a récemment intensifié ses opérations militaires en Syrie et en Irak, lançant plusieurs salves de missiles balistiques contre des cibles qu’il qualifie de ‘terroristes’. Selon Mehran Kamrava, expert et professeur à l’Université de Georgetown au Qatar, ces frappes démontrent les capacités avancées de l’Iran en matière de missiles, mettant en évidence sa capacité à atteindre des cibles à longue distance avec une précision remarquable. Cette opération militaire est interprétée comme une démonstration de force par Téhéran.
Michael Maloof, ancien analyste au bureau du Secrétaire américain à la Défense, explique que ces actions représentent une ‘escalade majeure’ dans la région. Il souligne que les États-Unis se retrouvent désormais confrontés à des défis sur plusieurs fronts, notamment l’Iran, le Liban, Gaza, le Yémen, et la Syrie, en grande partie en raison de leur soutien continu à Israël. Maloof pointe également du doigt la situation à Gaza, qu’il qualifie de ‘génocide’ perpétué avec l’aide des États-Unis.
Les frappes iraniennes ont visé plusieurs sites clés. En Irak, les Gardiens de la révolution iraniens ont ciblé un site qu’ils ont identifié comme un ‘quartier général d’espionnage’ israélien à Erbil, la capitale du Kurdistan. En Syrie, les cibles étaient des extrémistes et des positions de Daech.
Ces opérations militaires de l’Iran soulèvent des questions sur l’équilibre du pouvoir régional et les répercussions de la politique étrangère américaine dans la région
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