Au forceps. Nous avons enfin un gouvernement. Souhaitons lui avant tout bonne chance. Osons espérer qu’il sera à la hauteur des immenses défis, économiques et financiers. A la hauteur des attentes du peuple. Deux défis qui ne sont, au regard de notre déficit courant actuel, de toute évidence pas tout à fait compatibles.
Nous avons enfin un gouvernement. Enfin! C’est en soi une bonne chose. Au moins ça d’acquis après presque trois mois d’attente.
La montagne a accouché d’une souris? Soyons positifs et accordons au nouveau gouvernement un préjugé favorable. Ne lui mettons surtout pas d’emblée les bâtons dans les roues. Les défis sont immenses et il est du devoir de tous, chacun à son niveau, de soutenir le nouveau gouvernement.
On aurait tout de même souhaité voir dans la nouvelle équipe gouvernementale, quelques grands connaisseurs avérés des dossiers brûlants. Et des praticiens qui ont leurs auras à l’international, en particulier auprès des institutions financières et monétaires internationales.
Cela étant, des visages nouveaux pourront s’avérer très porteurs. Cela dépendra de la capacité de ‘fédérer’, de mobiliser de la cheffe du gouvernement. Et du degré d’harmonie entre Carthage et El Kasbah…
Toutefois, le problème, l’immense défi n’est pas là. Le problème est que le passif en termes économique et financier est particulièrement lourd cependant que le peuple verse dans le laxisme, dans la revendication facile et est gravement atteint de ‘manifestite’.
Le problème est d’ordre culturel.
Jawhar Chatty
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