A la une

Quand Ghannouchi, Karoui et Khlifi font le jeu de Moussi, en attendant le Graal que prépare Saied

Quand Ghannouchi, Karoui et Khlifi font le jeu de Moussi, en attendant le Graal que prépare Saied

Cela fait une semaine que Abir Moussi et ses troupes assiègent inlassablement le local de l’Union des savants musulmans, à Montplaisir. Bon, on n’y voit plus l’infatigable Moussi donner de la voix toute la sainte journée dans ce froid hivernal qui en fait taire plus d’un. Mais qui pourrait reprocher à la présidente du PDL (Parti destourien libre) de s’éclipser par moments ? Combien parmi ces Messieurs et Dames de l’opposition peuvent en faire et dire autant ? 

Même celle que ses partisans surnomment “la lionne” a parfois bien d’accalmie. Ça la repose, ça repose les policiers chargés d’épier ses moindres faits et gestes mais ça repose surtout les riverains…

Hier mardi 21 décembre en fin d’après midi on l’a vue et surtout entendue galvaniser l’assistance pour leur donner du coeur à l’ouvrage. C’est exactement ce que doit faire un leader politique. Il ne faut pas faire comme Nabil Karoui, toujours planqué à l’étranger pour fuir les foudres de la justice, abandonnant son parti, Qalb Tounes, à une mort politique certaine. Et avec ce qui se prépare en 2022, on n’est pas près de revoir Karoui sous le ciel tunisien, ni d’ailleurs Oussama Khlifi pourtant très bavard depuis sa planque dorée à l’étranger

Et que dire de la débande chez les excités d’Al Karama depuis qu’on a réduit au silence leur trublion en chef, Seifeddine Makhlouf, derrière les barreaux à la Mornaguia…

Même tarif pour Ennahdha, qui ne s’est toujours pas remise du coup d’arrêt du 25 juillet 2021. Le tour de vis du 13 décembre 2021 a enfoncé le clou sur le cercueil du Parlement. Le drame de Montplaisir, dans le local même du mouvement, a achevé la démolition entreprise par le président de la République, Kais Saied. En attendant les liquidations judiciaires de 2022. Certes le chef de file des islamistes, Rached Ghannouchi, reçoit encore du beau monde mais tout ça évoque plutôt les tout derniers soubresauts du condamné…

En face, chez les dits soutiens du chef de l’Etat, ce n’est guère mieux. Ils n’ont même pas osé battre le pavé le 17 décembre 2021, peut-être aussi pour ne pas offrir aux citoyens le piteux spectacle de leur faible capacité de mobilisation. Et oui, la rue il faut en avoir du cran pour l’affronter !

Bref, il faut avoir l’objectivité de dire que face à Kais Saied il n’y a que la chef de file des destouriens libres. Et si elle se débrouille bien, en évitant les excès qui pourraient lasser les citoyens-électeurs, 2022 pourrait être son année une fois que le président de la République aura fini son grand ménage…

 A moins que d’ici là les choses se précipitent en faveur de Moussi, à la faveur des nuages qui s’amoncellent déjà sur la tête du locataire du palais de Carthage

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut