Au cours de la période à venir, l’État est confronté à plusieurs obligations à remplir; il doit assurer l’approvisionnement en médicaments, couvrir la masse salariale, faire face aux charges liées à la rentrée scolaire,… le tout dans un contexte d’indicateurs économiques plus ou moins faibles.
La question qui se profile est la suivante : comment relever ces défis de manière efficace ?
En réponse à cette question, l’expert en économie Ezzeddine Saïdane a affirmé qu’il est extrêmement complexe de gérer ces enjeux en l’absence de réformes qui sont considérées comme indispensables et inévitables.
D’ailleurs, selon la même source, la conclusion d’un accord avec le FMI ne vise pas seulement à obtenir un crédit, mais également à engager la Tunisie dans la voie des réformes.
“L’économie tunisienne a perdu son rôle essentiel. Actuellement, la croissance est en berne, comme en attestent les chiffres de l’INS sur les 12 derniers mois, avec une croissance de seulement 0,6%. Une question s’impose : Jusqu’à quand pouvons-nous négliger les réformes économiques ?”, s’est-il interrogé.
Que se passe-t-il en Tunisie?
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