Après avoir énuméré les difficultés auxquelles sont confrontés les promoteurs immobiliers investissant dans le logement social, Hechmi Meliani, Président de la Chambre syndicale des promoteurs immobiliers à l’UTICA de Sousse, a soulevé les solutions qu’il estime capables de changer cette situation “paradoxale”.
“Si chaque Tunisien possède un logement, ce qui est le rêve de tout citoyen d’ailleurs, il n’ira plus vérifier s’il y a du sucre ou du café en vente” a-t-il déclaré.
Cela signifie que l’acquisition d’un logement contribuera en grande partie, selon notre intervenant, à la préservation de la paix sociale.
Il a, dans le même sens, souligné que sur les 250 millions de dinars versés chaque année pour le FOPROLOS, seulement 20% à 25% sont dédiés au logement.
“Ceci n’est pas normal! Parce que cet argent doit être dédié au logement et au logement social en premier lieu. D’ailleurs, le fonds devrait avoir une direction qui lui est dédiée. S’il n’y a pas de terrain, à titre d’exemple, la direction du FOPROLOS peut acheter un terrain, faire les aménagements nécessaires et le mettre à la disposition des promoteurs intéressés pour qu’ils puissent faire le social” a-t-il dénoncé.
Notre interlocuteur a aussi noté qu’il y a peu de promoteurs privés qui s’engagent dans le logement social, il a donc proposé de les encourager en leur offrant des terrains à des prix avantageux.
Hechmi Meliani a estimé qu’il est nécessaire de rétablir les avantages accordés aux promoteurs, avant la révision du Code d’investissement en 2016, tels que l’enregistrement à des taux fixes et le financement par le FORPOLOS.
Il a, en outre, proposé de permettre à tout Tunisien dont le salaire dépasse six fois le SMIG d’acquérir un logement à un taux préférentiel une fois dans sa vie, dans la limite des provisions du FORPOLOS.
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