Il semble bien qu’au niveau du ministère de la Santé, ils soient résolument décidés à décimer la population tunisienne et font de leur mieux pour parvenir à ce sombre dessein. Car, en voyant les décisions prises par ce ministère, ou, plutôt, l’absence de décisions, pour combattre la pandémie qui risque de dévorer encore plus d’âmes, on est en droit de se demander à quoi ils sont en train de jouer.
Surtout quand ils font le constat juste de la situation et qu’ils connaissent, forcément, ses retombées, les ayant expérimentées il y a quelques mois et qu’ils s’abstiennent de prendre les décisions et les mesures qui devraient en découler, cela devient assez douteux !
En voyant le ministre de la Santé déclarer que la pression revenait sur les lits d’oxygène et de réanimation, après un période de répit, puis en voyant sa collaboratrice, Nissaf Ben Alaya, tirer la sonnette d’alarme concernant la situation épidémiologique dangereuse dans les pays du voisinage, alors que du côté de chez nous, nous sommes, plus ou moins, pour le moment, épargnés par cette troisième vague tant redoutée et qui s’annonce meurtrière, on s’attendait à ce que des décisions assez strictes et courageuses tombent… Mais, rien ! Aucune mesure n’est venue pour assurer la protection de notre population de ce qui se passe à l’étranger. Et, notamment, pas de fermeture des frontières.
Pourtant le résultat de cette ouverture des frontières, avec ce qui est en train de se passer à l’étranger, est archi connu, surtout de la part des cadres du ministère de la Santé, puisqu’ils l’ont expérimenté l’été dernier en faisant la même gaffe. Cette fois-ci, cela s’annonce plus difficile, puisque le pays ayant été saigné à blanc, on n’aura aucun moyen de faire face à une éventuelle troisième vague, d’autant plus que nous avons à peine entamé la campagne de vaccination et puisqu’on ne pourrait rien attendre du maintien de l’ouverture des frontières, vu que ce n’est pas la saison touristique. On a, déjà, en ce moment, l’exemple de ce à quoi on devrait s’attendre en maintenant ouvertes les frontières, puisque du côté des frontières libyennes, on ne compte plus les cas positifs, qui sont découverts après coup, de même que les filières de falsification des tests PCR. Avec, pour conséquence, l’éclosion d’un nouveau foyer épidémique à Ben Guerdène sud.
C’était, donc, bizarre d’entendre le constat fait par le ministre et sa collaboratrice. Alors qu’on s’attendait à entendre l’annonce de mesures qui s’imposent, on est confronté à une inertie totale et coupable de la part des décideurs.
On s’attendait, entre autres à ce qu’on décrète la fermeture des frontières sauf pour les cas extrêmes et à un coup d’accélérateur sur la campagne de vaccination, pour pouvoir espérer protéger la population et avoir l’espoir de rouvrir le pays avec l’arrivée de l’été. Mais… Rien !
Dommage pour les tunisiens qui risquent de payer cher leurs choix politiques !
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