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Tunisie – En attendant l’aboutissement des querelles, le pays demeure sans gouvernement !

Tunisie – En attendant l’aboutissement des querelles, le pays demeure sans gouvernement !

Pas moins de onze ministres du gouvernement de Mechichi ont été « remerciés » depuis déjà de nombreux jours. Sans compter les autres membres du gouvernement dont les ministères ont, carrément, été annulés.

Depuis ce moment là, les ministres partants, et on ne peut que les comprendre, ont baissé les bras, et attendent d’assurer la passation avec leurs successeurs. Or, ces successeurs ne viennent toujours pas. Ces ministères sont à l’arrêt total, puisque dans plusieurs dossiers, il faut bien l’aval du ministre en personne et les ministres partants ne veulent plus, à raison, interférer dans les affaires de leurs anciens départements.

Pour rappel, il ne s’agit pas de n’importe quels ministères, mais de départements de premier rang et de la plus grande importance, avec des dossiers très urgents, voire, vitaux comme celui de la Santé, avec l’urgence requise dans la gestion de la pandémie, le ministre de l’Intérieur avec l’importance de ce département, dont les dossiers ne sauraient souffrir le moindre retard, le ministère de la Justice, avec une situation chaotique dans tous les tribunaux, suite à la grève fleuve des magistrats et des suspicions qui pèsent sur deux magistrats qui occupent des plus importants postes  le ministère de l’Agriculture, avec l’urgence, notamment, de la gestion de la crise de la pénurie des engrais nitrés, et on en passe…

Il semble que cette urgence n’inquiète nullement les acteurs politiques de premier rang, dans le pays. Trop occupés qu’ils sont à se battre pour le pouvoir dans ce qui reste de ce qui était un pays.

Déjà, le choix des ministres pour remplacer ceux qui ont été limogés, a été toute une histoire, entre la pression des partis politiques qui voulaient positionner leurs poulains et celle du président de la République qui ne voulait pas lâcher les siens.

Puis çà a été toute une autre affaire pour convaincre le président de la République de ces choix et devant sa persistance à refuser, il a fallu passer en force et présenter la nouvelle équipe à l’ARP.

Là aussi, il a fallu ramer dur contre les courants de ceux qui voulaient surenchérir pour imposer leurs choix et çà n’a pas été de tout repos.

Par la suite, après tous ces marathons, il va falloir attendre, encore et encore, pour une période indéterminée, que le président de la République consente à recevoir les nouveaux ministres pour la prestation du serment…

En attendant, tant pis pour les ministères sans patrons… Tant pis pour les tunisiens et leurs dossiers… Et tant pis, surtout, pour la Tunisie!

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