Le président turc, grand commandeur des frères musulmans, n’a pas pu cacher son dépit, par rapport à l’arrestation de Ghannouchi en Tunisie.
Il n’a, parait-il, trouvé aucun moyen de montrer son mécontentement aux autorités tunisiennes. Il s’est, donc, rabattu sur les agences de presse turque pour le faire.
Erdogan a assuré qu’il trouvait l’arrestation de « son frère » Ghannouchi déplacée, et qu’il n’a pas réussi à contacter « l’administration tunisienne actuelle » au téléphone.
Il a promis qu’il essayera encore, jusqu’à obtention du contact pour pouvoir faire part de son indignation.
Deux choses à retenir de ce « non évènement » :
D’abord la façon inadéquate qu’a Erdogan de nommer le pouvoir ou la présidence en Tunisie en parlant d’administration actuelle. Il ne lui manquait plus que de s’aligner sur les termes de ses protégés les nahdhaouis, et de parler de putschistes.
Et, ensuite, il va devoir comprendre qu’il en faudrait un peu plus pour impressionner cette « administration actuelle » qui a refusé de prendre ses appels !
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