Il semble que le blocage, en ce qui concerne le remaniement ministériel proposé par Hichem Méchichi, validé par l’ARP et refusé par Kaïs Saïed, est en voie de résolution. On parle, du moins, du blocage imposé par le président de la République, qui semble être revenu, au hasard de ses voyages en Europe, à de meilleurs sentiments. Mais ce n’est pas, pour autant, qu’on pourra dire qu’il n’y a plus de blocage, et que le gouvernement va pouvoir redémarrer avec sa nouvelle formation, après les modifications demandées par Kaïs Saïed, concernant quatre portefeuilles.
Car, c’est maintenant que le vrai blocage va commencer : Où vont-ils, bien, pouvoir trouver des ministres valables, et, surtout, qui sont prêts à prendre le risque de s’engager dans un poste et une tâche, on ne peut plus ingrate.
TunisieNumerique croit savoir, de source proche, que l’équipe chargée de trouver et proposer les noms pour remplacer les ministres refusés par Kaïs Saïed, rencontrent des difficultés insurmontables pour en trouver.
Le dilemme qui se pose, en effet, à eux, c’est que ceux qui sont partants pour tenter l’aventure sont, en principe des gens qui n’ont rien à perdre, et ne possèdent pas les qualités demandées pour ces postes ministériels, en cette période de crise aigüe. Ce qui explique qu’ils soient tentés par une simple ligne supplémentaire sur leur CV, en manque d’états de services significatifs.
Ceux qui sont, par contre, valables et pourraient donner le résultat escompté et de fournir l’effort souhaité, se font rares et hésitants, refusant, à priori, de se lacer dans une aventure qui risquerait de porter atteinte à leur réputation, durement bâtie, sur des efforts de dizaines d’années, et à toute leur carrière.
Voilà, en deux mots, le résumé de la situation à laquelle se trouvent confrontés les « recruteurs » de La Kasbah. Une situation burlesque, et qui risquerait de les amener à commettre l’irréparable. C’est à dire le choix du moins mauvais, et de celui qui serait prêt à tenter l’expérience, n’ayant rien à perdre !
L’autre problème qui va se poser à L’équipe de La Ksabah, c’est que les vraies compétences que comptait l’administration tunisienne, auparavant, ne sont plus là. Ils ont bavé de tous les types d’exactions durant les dernières années, juste parce qu’ils avaient eu le tort de servir leur pays. Ce qui fait qu’ils ont profité le la première occasion qui s’est présentée à eux pour changer d’air, soit en intégrant l’enseignement, ou le secteur privé qui n’a pas manqué de les accueillir, les bras larges ouverts, soit qu’ils ont préféré partir à l’étranger. Là où ils ne risquent pas de trouver la même ingratitude qui leur a fait fuir leur mère patrie !
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