Le porte-parole officiel du Mouvement Ennahdha, Imed Khemiri, a estimé, dans une déclaration à la presse, aujourd’hui, lundi 5 février 2024, que la peine de trois ans de prison avec effet immédiat infligée tant à Rached Ghannouchi qu’à Rafik Bouchleka, dans l’affaire de financement du parti par une partie étrangère, politisée et ciblée, à l’encontre des opposants.
Khemiri a démenti que « le mouvement ait reçu un quelconque financement étranger », affirmant que « les comptes financiers d’Ennahda et de son président, Rached Ghannouchi, sont connus de la justice et de la Cour des comptes ».
Il a exigé que le secret bancaire soit levé sur ces comptes afin qu’il soit clair, pour tous, que les comptes du mouvement et de son président sont exempts de tout financement étranger et qu’ils sont financés par ses partisans.
De son côté, Mokhtar Jamai, membre du collectif de défense des détenus « politiques », a confirmé que l’Autorité de défense fera appel de cette décision judiciaire, affirmant : « Le dossier a été constitué dans la précipitation, aucun document n’ayant été ajouté confirmant qu’Ennahdha a reçu un quelconque financement étranger.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires