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Tunisie – Santé : Ali Mrabet devrait commencer par oublier un peu l’uniforme et les galons !

Tunisie – Santé : Ali Mrabet devrait commencer par oublier un peu l’uniforme et les galons !

Le nouveau ministre de la santé, ou plutôt, le nouveau chargé de diriger le ministère de la santé, le médecin général Ali Mrabet, devrait commencer par oublier, un peu l’uniforme, le képi et les galons.

On sait bien que le seul mérite qu’il a eu pour être nommé à la tête du ministère de la santé est celui d’être général de l’armée. Mais sa loyauté à ses frères d’armes ne doit pas lui faire oublier qu’il intègre un des milieux professionnels des plus difficiles à gérer, surtout, concernant la gestion de son personnel. Et il doit être bien placé pour savoir qu’il n’a pas intérêt à se mettre sur le dos les personnels de santé et leur omnipotent syndicat. Car, sinon, tous les galons du monde ne lui serviraient à rien, et il ne pourra pas mettre un pas devant l’autre, dans ce milieu bien particulier.

Or le général Mrabet semble, pour le moment méconnaitre la gravité de la situation dans laquelle il s’est mis, d’entrée. Et il ne semble pas mesurer la gravité du fait qu’il se soit mis sur le dos le syndicat de la santé. Car c’est ce qu’il a fait, lors de sa première conférence de presse, quand il n’a pas tari d’éloges pour les agents de la santé militaire, qui étaient, selon lui, les seuls à avoir eu le mérite de réussir la journée nationale de vaccination anti covid. Et il a, carrément, négligé ses nouveaux équipiers, les personnels de la santé qui estiment, eux, qu’ils ont eu la grosse part de la charge du travail lors de cette journée, et d’une façon générale, depuis le début de la pandémie du covid.

C’est ce qui ressort du communiqué au ton acidulé qu’a publié le syndicat de la santé, ce lundi, pour répondre aux déclarations de Mrabet. Et le temps semble être donné !!

Quelqu’un pourrait-ils rappeler à Ali Mrabet que s’il se met sur le dos le syndicat et par là, l’UGTT, il n’a plus rien à espérer de ses soutiens dans la hiérarchie militaire et ses soutiens politiques au Palais. Car aucun responsable sensé n’aurait envie de se trouver face à la colère de l’UGTT, surtout en cette passe délicate !

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