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Tunisie – VIDEO : Saïed : Il est temps de se pencher sur ces dossier et d’assainir ces secteurs

Le président de la République, Kaïs Saïed s’est entretenu, ce soir, avec le chef du gouvernement, Ahmed Hachani, et les ministres des finances et de la justice. Il a assuré qu’il les a convoqués pour discuter de possibles lacunes dans certaines lois qui font que certains se croient, toujours, au dessus de la loi.

Il a menacé que les missiles étaient, toujours, sur leurs rampes, prêts à être lancés pour les frapper en profondeur. Il a précisé que cet avertissement est destiné à tout le monde, à ceux qui veulent semer la zizanie dans le pays, comme ceux qui veulent affamer le peuple, mais aussi aux cadres de l’Etat qui ne sont as à la hauteur de leurs responsabilités.

Saïed a abordé le premier sujet, qui est celui de la réconciliation judiciaire qui était basé sur des données réelles et confirmées depuis plus de dix ans, ais que certains ont essayé de tourner en dérision. Il a ajouté que ceux qui proposent des sommes dérisoires pour la réconciliation peuvent les garder, et la justice tranchera. Il a réitéré sa volonté pour que les magistrats s’acquittent de leur devoir et appliquent la loi. Et rien ne peut être réalisé si on n’applique pas la loi à tout le monde, et les biens du peuple doivent revenir au peuple. Et ceux qui sont prêts à rendre les biens du peuple, on n’a nul besoin de les avoir en prison. Et pour cette raison, la loi relative à ce dossier sera revue et améliorée pour combles ces lacunes.

Le deuxième sujet concerne les biens confisqués, où les démarches n’ont abouti qu’à une nouvelle mainmise sur les biens du peuple. Saïed a assuré que les dépassements ont été nombreux dans ce dossier, et que les entreprises confisquées ou autres bien qui ont été vendus pour des prix dérisoires, doivent revenir au peuple. Saïed a abordé, à ce sujet les militants de gauche qui n’ont rien de socialistes ni de communistes et qui sont à la tête d’immenses fortunes à l’étranger, et qui se cachent derrière des lobbys et pactisent avec certains éléments de la justice.

Saïed a averti qu’il est prêt à refaire une autre purge de l’appareil judiciaire et le débarrasser des magistrats qui ne font pas leur devoir, précisant qu’il ne s’agit nullement, d’ingérence dans les affaires de la justice.

Le troisième sujet abordé par Saïed dans cet entretien a été le financement étranger des associations. Un sujet qui touche directement à la souveraineté de l’Etat. Il a pris l’exemple d’une organisation tunisienne basée à l’étranger, qui perçoit, chaque année des milliards qu’elle transmet, par des chemins détournés au profit de certains partis politiques. Il a, aussi, cité une autre organisation qui a perçu en 2022 pus de deux milliards de nos millimes. Il a conclu que le temps est venu de revoir ce système qui se donne comme nom, la société civile ou la société politique, qui est, en réalité une ramification des renseignements étrangers. Saïed a appelé à l’audit de ces organisations et de leur financement, précisant, au passage que la BCT qui devrait superviser cet audit n’est qu’un établissement de l’Etat et n’est nullement indépendant.

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